Mon test de : Killing Floor 3

Killing Floor 3 débarque enfin, 70 ans après les événements du précédent opus. Ce FPS coopératif nous replonge dans un monde dystopique où la société Horzine Biotech lâche ses créatures bio-ingénérées, les Zeds et où seule l’unité d’élite Nightfall peut tenter de résister. S’agit-il d’un retour fracassant ou d’une purge botchée ? Plongeons-y ensemble.

Graphismes & ambiance

Le moteur Unreal Engine 5 fait des merveilles : maps vertigineuses, atmosphère sombre, effets gore ultra immersifs via le système M.E.A.T. Les décors alternent entre égouts glauques et toits de gratte-ciel, renforcés par tourelles, tyroliennes et verticalité stratégique.

Néanmoins, certains trouvent que la direction artistique manque de folie et d’identité visuelle l’univers paraît parfois trop propre et aseptisé par rapport à l’esprit déjanté des anciens jeux.

Gameplay & sensations

Le cœur du jeu reste explosif : six spécialistes aux capacités distinctes (Ninja, Medic, Commando…), progression, mods d’armes, pièges et plus encore.

Le système M.E.A.T. amplifie la violence graphique, et le « zing » de chaque balle reste terriblement satisfaisant. Les Zeds sont plus craints que jamais, grimpant aux murs, attaquant du plafond ou vous agrippant via grappins.

Toutefois, certains critiques relèvent une répétitivité après une dizaine d’heures de jeu, surtout en solo la loop devient vite mécanique.

Coopération & contenu

Le mode coop à six offre une synergie explosive : gadget du Commando, soins du Medic, mêlée du Ninja etc etc. Des mutations aléatoires en cours de partie ajoutent du piment : ennemis plus puissants, handicaps, renforcement de l’équipe… efficace pour casser la routine.

Mais attention, le contenu post-lancement reste encore flou. Les maps sont au nombre de 7–8, les boss peu nombreux, et l’avenir dépendra des mises à jour promises.

Performances & fonctionnalités

Côté technique, c’est bancal : crashs fréquents, chutes de framerate, bugs visuels, (surtout sur PC) nuisent à l’expérience nerveuse attendue.

Du côté multijoueur, l’absence de chat texte sur PC ou de navigateur de serveurs est regrettable.